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Les Précieuses... Ridicules ?

Affiche précieuses
Création décembre 2009
Reprise novembre 2010


DERNIERE  REPRESENTATION
mardi 26 juillet 2011 
à ROBERVAL (QUEBEC !)
 
Dans le cadre de la 57ème
 traversée internationale
du lac Saint-Jean

La critique dans la presse


lien vers la galerie photoMise en scène : Philippe VALLEPIN
Assistante mise en scène : Françoise DUBOR

 Costumes : Emmanuelle BAZANTAY

Scénographie : Jacqueline ASSAËL




Distribution :
Betty BAYEN, Catherine BERTRAND,
Ondine BERTRAND, Cécilia REBOUX,
Annie   CALVIER,  Philippe   JAUBERT, 
Élyse  PARCOT,
 Thomas PLISSON, 
Jean-Marc PEDEBOY, Stéphane RENAULT,
Yves   ROUX, Thibaud WITTEMER,
Philippe UZUREAU
la vidéo

Le 18 novembre 1659, Catherine de Rambouillet, l’égérie des salons précieux, assiste à la première de la nouvelle pièce à succès de Molière, Les Précieuses ridicules. Loin de s’offusquer du ridicule qu’il leur prête, elle décide de recevoir cette farce en « visite » dans son propre salon, le « salon bleu ». Car elle sait bien qu’il s’agit d’une farce, et pas d’autre chose.

Dans cette nouvelle mise en scène, la farce de Molière sera encadrée par des jeux littéraires qui animaient les salons des Précieuses. Ces textes témoignent de la finesse d’esprit que ces femmes cultivées et émancipées mettaient à l’honneur. Ils viennent en contrepoint de la cruauté de la farce qui développe, dans la tradition française, le déguisement, la bastonnade, la tromperie et les coups de force.

La férocité de celle-ci s’applique particulièrement à décrire des galants sèchement éconduits et durement revanchards, un père sans coeur et méprisé par des jeunes filles provinciales prétentieuses, et elles-mêmes abusées, dans une dynamique de « couples » de personnages rongés par la rivalité, qui revitalise les très conventionnels trompeurs trompés. Ainsi s’affrontent, de l’extérieur comme de l’intérieur, les générations, les hommes et les femmes, les milieux sociaux : les lignes de partage se multiplient... Ainsi se tisse un réseau de relations impitoyables, dont pas un(e) n’est exempté(e).

Une férocité, certes, mais une férocité qui prête à rire. Est-ce la férocité qui y gagne, ou le rire ?

haut D'un Théâtre l'Autre
12 septembre 2011