Le Dindon | |||
Les photos La vidéo LE DINDON Une pièce écrite par Georges Feydeau en 1896. Portrait par Carolus-Duran Après s'être essayé au jeu de comédien, Georges Feydeau (1862-1921) se tourne rapidement vers l'écriture. Sa première pièce Par la fenêtre est jouée alors qu'il n'a que 19 ans. Il connait son premier succès quelques années plus tard avec Tailleur pour Dames. C'est à partir de 1894 qu'il enchaîne les réussites avec L'hötel du libre échange, Un fil à la patte, Le dindon deux ans plus tard, et La dame de chez Maxim parmi les plus célèbres. Après sa séparation d'avec sa femme, il s'installe dans le Grand Hôtel Terminus. Il écrit désormais plus souvent des comédies de moeurs en un acte comme On purge Bébé; Feu la mère de Madame et Ne te promène donc pas toutte nue ! Consacré de son vivant comme le roi du Vaudeville, il s'inspire généralement de ses expériences de noctambule débridé pour écrire ses comédies. Il meurt en 1921, à l'âge de 58 ans suite à des troubles liés à la syphilis. Tract à imprimer | Prochaines représentations : Samedi 17 décembre 2016 à 20h30 Dimanche 18 décembre 2016 à 16h à Bures-sur-Yvette Centre Culturel Marcel Pagnol Rue Descartes 91440 RER B - Bures-Sur-Yvette _______ Réservations :
Tarif réduit : 5 €, Tarif normal : 10 €Office de Tourisme de La Vallée de Chevreuse contact@tourisme-valleedechevreuse91.com 01 69 28 59 72 __ _________ Mise en scène : Philippe VALLEPIN Assistanat à la mise en scène : Françoise DUBOR Costumes : Emmanuelle BAZANTAY Scénographie : Jacqueline ASSAËL Construction du décor : Ivan ASSAËL Lumières : Hervé BOLLE, Hervé GORRY et Xavier LAPLUME ______________ Création : Le 5 novembre 2015 à ORSAY ________________ Conception graphique : | Un homme suit une femme dans la rue. Il la suit jusque chez elle. Il y découvre que son mari est un de ses amis. Or ce mari a eu une maîtresse, qui surgit soudain. Et le mari fait de cet homme, son ami donc, son confident. L’épouse voudra se venger. Et rendre son mari cocu. Avec son propre ami ? Voire… ! Feydeau, en écrivant Le Dindon, disait qu’il avait voulu pousser tous les personnages dans leurs derniers retranchements, les prendre au piège d’une machinerie infernale, les acculer au fin fond de l’impasse qu’ils se construiraient de leurs propres mains, à leur corps défendant. En trois mouvements, et en trois lieux successifs, tous éprouvent à quel point ils ont eu chaud – c’est une comédie, qui propose donc une bonne fin, du moins on l’espère. Mais tout va de plus en plus vite, vertigineusement, et la maîtrise de la situation devient une gageure quasi intenable. Et bien sûr, irrépressiblement, on rit. Ce qui est intéressant, dans cette histoire, c’est que Feydeau ne simplifie personne. Les femmes ne sont pas des victimes ou de pauvres êtres fragiles, elles se défendent très bien. Et les hommes ne sont pas non plus tout puissants. En réalité, Feydeau les considère par deux, en couple, et propose un exercice virtuose de variations pour un pas de deux. Dans ces dédoublements et redoublements infernaux d’inénarrables pigeons, il y a une histoire vieille comme le monde, mais menée par toutes les ressources de l’intelligence des uns comme des autres. Quant au dindon – de la farce – c’est inattendu, il est victime de son propre stratagème. Il s’en trouve lui-même comme éberlué, incrédule… Mais pouvait-il s’attendre à autre chose… D'où vient l'expression, Le dindon de la Farce ? | |
D'un Théâtre l'Autre 10 septembre 2016 |