Ivanov Histoire d'une fin | |||
Les photos Ivanov Une pièce écrite par Anton Tchekhov en 1887. Tchekhov Anton Tchekohv (1860-1904) mène très vite une carrière d'écrivain en parallèle avec ses études de médecine. Le plus connu des dramaturges russes (La cerisaie, Oncle Vania, La mouette...) a écrit plus de 600 oeuvres littéraires. Son théâtre se distingue en général par le fait qu’il montre un tableau tragi-comique de la banalité de la vie de province de la bourgeoisie et de la petite noblesse Russse en cette fin du XIX° siècle, coincée entre immobilisme et nostalgie dans une époque où le reste du monde change si vite... La presse Télécharger le tract | Prochaines représentations : Samedi 4 octobre 2014 à 20h30 Dimanche 5 octobre à 17h __________ Salle JACQUES TATI Allée de la Bouvêche 91400, ORSAY RER B - Orsay Ville __________ Réservations : office de Tourisme de la vallée de Chevreuse 01 69 28 59 72 Entrées
: 10 et 6 € Mise en scène : Philippe VALLEPIN Assistanat à la mise en scène : Françoise DUBOR Conception et réalisation du décor : Jacqueline ASSAËL Régisseurs Sons et Lumières : Hervé BOLLE, Hervé GORRY et Xavier LAPLUME ______________ Catherine BERTRAND, Annie CALVIER, Kilian FLOQUET, Adeline GRAVE, Création : jeudi 13 mars 2014 Traduction : Traduit du russe par André Markowicz et Françoise Morvan (éditions BABEL) Conception graphique : | Le
spectacle présenté par D'Un Théâtre L'Autre est une adaptation tirée
des deux versions de cette pièce, celle de 1887 et celle de 1889. Avec Ivanov, Tchekhov signe sa première pièce en 1887, une comédie. Il la réécrit deux ans plus tard, retravaille surtout le rôle de la jeune première, confié à une actrice de premier plan. Et voilà qu’Ivanov devient un drame. Un drôle de drame. L’ancienne Russie, ce monde perdu, se ravive dans la chambre d’écho de la mémoire. Tout est déjà joué, mais on s’y croirait, dans les éclats de rires, de voix, les questions irrésolues. Rejouant leur vie d’alors, depuis leur propre fin, les personnages font retour sur l’utopie rêvée, et fatale, grave et gaie à la fois : gaie dans son surgissement, grave car rien ne change. En conscience, ils tentent une héroïque explication de leur propre perte, faute de pouvoir espérer un tardif salut… Tous les mariages sont ratés. On crève d’ennui. Rien à faire. On dirait que ça les amuse ! Des exaltés, des marlous, des résignés, et un grand dépressif. Vraiment, il n’y a pas de quoi rire. Quelle comédie ! | |
D'un Théâtre l'Autre 5 juillet 2014 |