accueil
Marcel Guyonnet
Marcel
Marcel nous a quitté en cette fin d'été 2013. Intégré dans la troupe, depuis la création de Nous les Héros, il était de tous les moments précieux de la vie D'Un Théâtre L'Autre.
Engagé dans la  création des Géants de la Montagne, il nous manquera lors de la reprise de ce spectacle en ce mois de novembre 2013, comme il nous manquera lors de la création de Ivanov en mars 2014 pour laquelle il avait commencé à répéter avec nous. 
Marcel a vu le jour en 1938 à Chasseneuil du Poitou. Son goût pour la cutlture l'amènera à devenir instituteur puis formateur. Il obtiendra à ce titre les palmes académiques. A l'heure de la retraite il s'investit dans le monde associatif, notamment à l'Office Municipal des Sports (OMS) et à l'Amicale Scolaire d'Orsay (ASO) dont il sera le président pendant plusieurs années.
Artiste dans l'âme, il double ses talents de peintre en devenant comédien à  l'ASO et dans notre compagnie.
Marcel
Marcel


Marcel
Nous avions tous oublié, devant tant de joie de vivre, tant de discrétion et tant de courage que la maladie avait une fin.

J'avais rencontré Marcel après une représentation de Mémoire d'Orsay, un projet que j'avais monté dans le cadre de l'Atelier de Théâtre adulte du lundi soir à l'ASO. C'était un déambulatoire dans la Grande Bouvêche, une bien belle aventure collective.

Marcel était venu voir plusieurs représentations. Il avait été embarqué par le théâtre, comme spectateur d'abord, puis comme participant.

D'année en année, sa régularité, son grain de dinguerie, sa courtoisie, sa rigueur avait porté leurs fruits.

Il jouait bien. De mieux en mieux.

Entré dans l'Atelier D'Un Théâtre L'Autre, je me souviendrai longtemps de son personnage de Grand-Père, dans Nous les héros, tout de finesse, pratiquement pas de prise de texte, et faisant mouche pourtant à chaque réplique. Une présence et un regard sur ce monde improbable et profondément touchant de ces théâtreux. Une sorte de mise en perspective de Marcel face à nous, face au théâtre. Magistral.

Se souvenir de tous ses rires partagés.

Il ne faudra pas l'oublier, ça aussi.

Philippe Vallepin
haut de pageD'Un Théâtre L'autre
23 octobre 2013